STE
Année d'écriture / Written in : 2008
Année de publication / Published in : 2011, Éditions Théâtrales (Avec / With Unity Walkyrie)
2 rôles féminins, 7 rôles masculins / 2 women, 7 men
Durée approximative / Estimated duration : 120 min
RÉSUMÉ
Fille d'un magnat de l'industrie laitière, Rose, jeune fille mystique à l'excès, est retirée du sanatorium où elle était enfermée depuis son adolescence. Son père a en effet conclu un accord avec le sénateur : Rose épousera le fils de celui-ci, afin que sa dot finance la carrière politique du sénateur, qui soutiendra en échange une loi favorable aux intérêts du père de Rose. Mais Rose n'entend pas renoncer à son amour exclusif pour le Christ. Contrainte à la fuite, elle profite de cette occasion pour découvrir le monde extérieur qu'elle n'avait qu'entre-aperçu à travers les barreaux de sa cage dorée.
C'est alors le début d'un périple initiatique qui la mènera du dédale des rues menaçantes à l'intérieur de l'usine de lait jusque sous les ponts. Au ballet des lieux répond toute une galerie de personnages : de Gervaise l'ouvrière aux clochards, malfrats, filles au gros nez, Rose découvre les visages multiples de cette humanité qu'elle prétendait aimer sans la connaître vraiment. Tout cela sous le regard inquisiteur de cet Homme élégant. Il apparaît toujours à propos, jouant sur les mots, indiquant les mauvaises directions, la conduisant jusqu'au bordel de luxe où il lui fait rencontrer le fils du sénateur, jeune homme cynique et débauché qui scelle le destin de Rose et lui fait accomplir un miracle.
Mais l'image de Rose est bien plus précieuse à son père que sa présence, et le sénateur, instrument du sort, a également de bonnes raisons de souhaiter sa mort. Le martyre et l'ascension glorieuse sont donc les seules issues possibles au récit de cette vie de sainte moderne, dont la malchance fut de naître à une époque où le médiatique s'est substitué au religieux, et non dans l'un des chapitres de la Légende Dorée.
SUMMARY
Daughter of a dairy magnate, Rose, a young girl with a mystical streak, is removed from the sanatorium where she has been confined since her teens. Her father has made a deal with the senator: Rose will marry the senator's son, so that her dowry will finance the senator's political career, in exchange for his support of a bill favorable to Rose's father's interests. But Rose has no intention of renouncing her exclusive love for Christ. Forced to flee, she takes advantage of this opportunity to discover the outside world, which she had only glimpsed through the bars of her gilded cage.
This marks the beginning of an initiatory journey that takes her from the maze of menacing streets to the interior of the milk factory and under the bridges. The ballet of places is matched by a whole gallery of characters: from Gervaise the worker to tramps, thugs and girls with big noses, Rose discovers the many faces of this humanity she claimed to love without really knowing it. All under the inquisitive gaze of this elegant man. He always appears at the right moment, playing on words, pointing her in the wrong direction, leading her to the luxury brothel where he introduces her to the senator's son, a cynical, debauched young man who seals Rose's fate and makes her perform a miracle.
But Rose's image is far more precious to her father than her presence, and the senator, an instrument of fate, also has good reason to wish her death. Martyrdom and glorious ascension are therefore the only possible outcomes to the story of this modern saint, whose misfortune was to be born in an age when the media has replaced the religious, and not in one of the chapters of the Golden Legend
PRESSE - EXTRAITS
Qu'on se s'y trompe pas, il n'est pas question ici de dogmatisme mais d'émancipation. Dans notre société de faux-semblants, d'illusions mensongères,d'images fabriquées,de langues frelatées, Rose fait tomber les masques. Sans moralisme.
Venerenda Palandino, Dernières nouvelles d'Alsace, janvier 2014
PRESS - EXCERPTS
Make no mistake, this is not about dogmatism, but emancipation.
In our society of pretense, false illusions, fabricated images and adulterated language, Rose brings down the masks.
Without moralism.
Venerenda Palandino, Dernières nouvelles d'Alsace, January 2014